14
May
Général

Moins de bureaucratie pour plus de compétitivité

Les députés du parlement régional Thorsten Freudenberger et Jenny Schack en visite chez Wanzl

Le 9 juin, l’Allemagne élit ses députés au Parlement européen. En amont de cette élection, les députés CSU du parlement régional bavarois, Thorsten Freudenberger (circonscription de Neu-Ulm) et Jenny Schack (circonscription de Günzburg), se sont rendus au siège de Wanzl à Leipheim. Le 3 mai, ils ont pu juger par eux-mêmes des performances de Wanzl et se sont entretenus avec Oliver Weirauch, Président-directeur général de Wanzl, sur l’influence de l’Union européenne sur l’entreprise familiale active à l’échelle internationale.

En tant qu’acteur mondial avec 11 sites de production internationaux dans 7 pays, 27 succursales commerciales et environ 50 représentations, Wanzl est le leader de l’innovation pour les solutions dédiées au commerce et dans les domaines de l’intralogistique, des systèmes d’accès, des aéroports et de l’hôtellerie. L’entreprise de Souabe bavaroise reste fidèle à ses racines et investit donc continuellement dans la modernisation de ses sites allemands. Thorsten Freudenberger et Jenny Schack ont pu s’en rendre compte lors de la visite guidée impressionnante de l’usine IV de Wanzl à Leipheim. « J’ai été impressionné par la production de chariots libre-service qui atteint presque le million par an et par son automatisation ! », souligne Thorsten Freudenberger tandis que Jenny Schack indique : « Wanzl est un parfait exemple du succès de nos PME régionales. Cette entreprise est ainsi un ambassadeur de la vigueur de nos entreprises locales au-delà de l’arrondissement de Günzburg. » Pendant la visite, la question de savoir ce que signifient pour les PME comme Wanzl les tensions politiques et écologiques entre l’économie allemande et l’Union européenne s’est posée à maintes reprises. Oliver Weirauch, Thorsten Freudenberger et Jenny Schack ont eu à ce sujet un échange intense après la visite de l’usine. « Avant la visite, j’ai sondé différents départements de notre entreprise. Voilà ce que la plupart pensent : les normes européennes sont trop nombreuses et trop complexes, se recoupent parfois avec des normes nationales existantes, sont à la source d’une énorme charge administrative. Cela se fait au détriment de notre compétitivité au niveau international. De plus, les normes parfois excessives compliquent davantage le respect de directives pertinentes, par exemple pour les chaînes d’approvisionnement, les normes du travail et de l’emploi ou l’empreinte carbone. Concernant les lois et les normes obligatoires pour toutes les entreprises, nous souhaiterions plus de discernement et d’harmonisation », déclare Oliver Weirauch. Jenny Schack acquiesce : « Le rôle de la politique est de faciliter les conditions de la réussite économique des entreprises. Nous devons à nouveau accorder plus d’attention à ce principe : ne pas seulement parler de la réduction de la bureaucratie, mais aussi créer des allègements concrets. » Thorsten Freudenberger ajoute : « Nous prenons au sérieux les préoccupations légitimes des entreprises. Une entreprise comme Wanzl, qui opère à l’échelle européenne, profite aussi massivement du marché intérieur européen que nous voulons renforcer. »

Après le tour de table, Oliver Weirauch conclut de manière positive : « Nous avons eu un échange très intéressant et je remercie chaleureusement Madame Schack et Monsieur Freudenberger d’avoir pris le temps de nous rendre visite. Pour Wanzl, il est important que les politiques soient également à l’écoute des PME et tiennent compte de leurs besoins. Nous espérons qu’ils sauront faire preuve d’intuition pour prendre leurs décisions politiques futures. »